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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 18:40

Adieu ma canne et mon chapeau  l’expression la plus courante est « ada ma canne et mon chapeau ». J’ai toujours entendu autour de moi « adieu » au lieu de « ada ». L’expression elle-même est une prononciation approximative de l’arabe : «  hâda ma-kân-š » signifiant « ça/cela, il n’y en pas ». L’adjonction du « chapeau » est une manière de compléter la traduction erronée d’une manière humoristique et de renforcer l’idée de perte totale.

 

Alatche :  grosse sardine séchée et conservée au sel que l’on consomme le plus souvent grillée. On lui donne aussi le nom de « côtelette d’Espagne ». 

 

Aller du corps :  euphémisme suffisamment imagé pour dire « aller à la selle ».  

 

Avorem !: Exclamation courante dans le discours et synonyme d’une expression comme « manquerait plus que ça ! » quand elle traduit l’étonnement, ou « on verra bien ! » quand elle signifie le doute à propos d’un fait à venir. 

 

Babao :  se dit d’une personne un peu simplette ou qui reste bouche bée dans une situation qui l’étonne profondément, ou la ravit. 

 

Badjoca : se dit d’une personne un peu sotte et niaise. S’emploie aussi pour désigner quelqu’un d’insensé, au discours surprenant dont on a du mal à saisir le sens et la portée. 

 

Bâlak :  expression arabe employée généralement pour faire dégager l’espace devant soi. On pourrait le traduire par « attention, sors-toi de là ! ». On l’entend beaucoup sur les marchés où il y a foule et où les passages sont encombrés. ( la prononciation est souvent proche de « bâlek ! », le second « a » se prononçant entre « a » et « ê »). On peut aussi traduire par l’expression de cuisine : « chaud devant ! ». 

 

Barouffa : la « barouffa » est une querelle, une dispute souvent bruyante qui fait du « barouf ». 

 

Beso - Besito : baiser - petit baiser - bisou en espagnol

 

Blibli :  Pois chiche grillé et salé. Se mange en « kémia » comme les cacahuètes. (voir aussi « partir en blibli »).

 

Bol de loubia: la coupe au bol ou au bol de loubia est une coupe de cheveux qui dégage très haut la nuque et les tempes, ne laissant qu'un rond de cheveux sur le sommet du crâne. La loubia est un plat à base de haricots blancs, sauce tomate pimentée et ail qui peut se servir avec  de la graine de couscous: c'est le couscous loubia. (On dit parfois graine de couscous pour semoule)

 

Borracho :  mot espagnol signifiant « ivrogne » 

 

Bouffa :  la « bouffa » est une ivresse bien avancée 

 

Bruto :  méchant ou vilain, donc qui a une laideur morale ou physique 

 

Buona nit crésol qué la luna s’apaga :  littéralement : « Bonne nuit trésor que la lune s’éteigne ! », souhait d’une bonne nuit à l’adresse des enfants (possible origine en valencien)

 

Burro : signifie « âne » en espagnol. Dire de quelqu’un que c’est un « burro » c’est le traiter d’« âne », de « bourricot », pour traduire son entêtement, voire sa sottise. 

 

Cabassette :couffin ou cabas de petite taille pour le pique-nique  

 

Calbote : une « calbote » est une claque, une calotte, un coup du plat de la main donné sur la tête. Ce coup peut être assez fort. 

 

Casser les papiers :expression signifiant « rompre des fiançailles ».

 

Cébette : ou "oignon tendre". Oignon blanc à petit bulbe consommé cru le plus souvent, sur le pourtour méditerranéen. 

 

Celoso(a) :  signifie « jaloux(se) » en espagnol. 

 

Chercher une belle-mère : on prétend qu’une femme cherche une belle-mère lorsque sa combinaison dépasse au bas de sa robe. C’est plus un clin-d’œil qu’une croyance. 

 

Chico(a) ou chiquette(etta) : en espagnol « chico» signifie « garçon » ou « petit garçon ». En langage pied-noir le terme s’emploie pour interpeller un enfant ou un adolescent, ou pour parler de lui. Le mot a une connotation généralement affectueuse, sauf s’il est employé volontairement en antiphrase. Le diminutif « chiquette » est particulièrement affectueux. Au féminin on dit chica ou chiquetta. Le mot se prononce comme le « ch » espagnol c’est-à-dire « tch ».

Pour les adolescents et les hommes, les « chiquettes » sont des jeunes filles, souvent chaperonnées, qui apprécient le regard des garçons et jouent les mijaurées.  

 

Chipette  personnage de La Parodie du Cid en pataouète par Edmond Brua  (voir Roro) 

 

Coca : plat traditionnel d’origine espagnol. C’est une tourte de pâte brisée farcie d’une « tchoutchouca » dite aussi « frita ». La « tchoutchouca » est une ratatouille faite essentiellement d’oignons et poivrons découpés et revenus à la poêle, auxquels on ajoute des tronçons de tomates pelées bien mûres et une persillade. Il faut laisser confire le tout à petit feu pendant plus d’une heure. Lorsque la pâte est étalée sur une plaque on la farcit avec cet appareil et on la met au four. La « coca », conçue selon le même principe peut être faite en part individuelle sous forme de chausson frit ou cuit au four. 

 

Cochino(a) :  signifie « cochon /cochonne » en espagnol. Le mot désigne aussi une personne malpropre, comme en français. 

 

Coiffé comme les Tournants Rovigo :se dit ironiquement et gentiment d’une personne mal peignée, à la raie tordue. « Les Tournants Rovigo » sont un quartier et artère d’Alger proche de la Casbah et qui mènent sur les hauteurs de la ville. 

 

Côtelette d’Espagne : voir « alatche ». 

 

Couper la sifflette à quelqu’un :  couper la « sifflette » à quelqu’un signifie le rendre incapable de parler. Celui à qui on a « coupé la sifflette » se retrouve interdit, surpris, voire affecté par un propos ou une situation qui l’interloque. Sens identique à « couper le sifflet à quelqu’un ». 

 

Crésol :  signifie « trésor ».  

 

Démonio : le Démon (origine espagnole) 

 

Être de gaz : être ivre

 

Faire du genre:  fanfaronner, faire du chiqué

 

Faire tchoufa :  Rater son coup. Ne pas obtenir le résultat escompté. Signifie aussi « péter »

 

Faire la mata: faire le guet

 

Fissa : signifie « vite » en arabe Très employé surtout sous sa forme répétée, sans doute pour accentuer davantage la cadence : « fissa !fissa ! » 

 

Francaoui : a le sens de « français ». 

 

Frita :  synonyme de «  tchoutchouca », voir « coca » 

 

Galoufa : c’est le nom de la fourrière d’Alger chargée de récupérer les chiens errants. On menaçait souvent les enfants polissons d’être à leur tour emportés par « Galoufa » s’ils ne se tenaient pas tranquilles. 

 

Gâtoune :  « faire le gâtoune »ou « faire son gâtoune », se dit d’un enfant qui cherche à être choyé, dorloté, chouchouté. Le sens d’« enfant gâté » serait trop fort car le « gâtoune » n’est pas spécialement capricieux. Il cherche une protection, un réconfort. 

 

Gavatcho : se dit d’un homme mal habillé 

 

Goloso : vient de l’espagnol « gourmand ». 

 

Guidzane : nom donné à certaines femmes arabes qui vivent d’aumône et à qui on prête des pouvoirs magiques de divination. 

 

Guitche : « être guitche » signifie loucher. On peut dire aussi « être bizlouche » 

 

Hépatoum Boisson médicamenteuse pour traiter les problèmes biliaires

 

La honte à la figure elle lui monte :  syntaxe proprement « pataouète » signifiant que le visage traduit une gêne difficile à dissimuler. On se trouve déconsidéré voire humilié. 

 

Kanoun :  poterie creuse en terre cuite servant de brasero et sur laquelle on fait cuire des aliments sur la braise. 

 

Kawa ou Caoua : plat à base de petites pâtes dites « langues d’oiseaux » servies avec courgettes, pois-chiches et boulettes. 

 

Kawa : mot venu de l’arabe et signifiant « le café » 

 

Khemssa 'la 'inek : cinq en arabe se dit "khemsa". La "khemssa" est la Main de Fatma, talisman pour repousser le mauvais sort et se protéger du mauvais oeil. L'expression "khemssa 'la 'inek" peut se traduire littéralement par "la main (de Fatma) contre/sur tes yeux" que l'on rend aussi sous la forme "cinq dans tes yeux". "Fatma" est une contraction de "Fatîma", fille de Mahomet et de Khadija, et épouse de son cousin Ali.

 

 Kémia : c’est une des institutions du mode de vie pied-noir. Tout apéritif digne de ce nom s’accompagne toujours d’une bonne « kémia ». Ce sont de petits plats : olives, cacahuètes, anchois, variantes, amandes, bliblis et, pour faire plus riche, on peut ajouter des toasts divers. La « kémia » était aussi servie gratuitement dans de nombreux bars avec l’anisette, l’apéritif national.

Khala : ( le « kh » se prononce en raclant la gorge comme la jota espagnole ). Ce mot arabe désigne les déjections naturelles et plus prosaïquement et plus directement « la merde ». C’est pour cela qu’il appartient au registre de la grossièreté.

Khobz ou Khoubz (moins courant à ma connaissance). Ce mot signifie «  pain » en arabe dialectal. Là aussi le « kh » se prononce comme la jota espagnole. 

 

Lagagne : la « lagagne » désigne la chassie, cette humeur jaunâtre qui sèche et s’accumule au coin de l’œil et sur le bord des paupières. Le mot est sans doute la francisation du mot espagnol « lagañas » ayant le même sens. 

 

Lait-baiser : c’est tout simplement le lait-grenadine. J’ai toujours adoré ça. 

 

Lalilala :  sens de « comme ci, comme ça ».  

 

Lettre à la poste (comme une…) :  expression ayant le sens de « facilement », « sans aucun problème ». L’expression peut aussi avoir un sens plus vulgaire lorsqu’elle s’accompagne d’un geste déplacé. 

 

Loco(a) : signifie « fou/folle » en espagnol. 

 

 Loubia : plat à base de haricots blancs (voir "bol de loubia")  

 

Ma-kân-š : expression arabe signifiant « ça/cela, il n’y en a pas ». Elle est passée dans la langue française argotique sous la forme « macache ».

 

Malo : en espagnol : méchant - mauvais

 

Marâtre : en langage pied-noir le mot est à prendre dans son sens ancien de « belle-mère », c’est-à-dire la seconde femme du père par rapport aux enfants qu’il a eu d’un premier mariage. Cela n’exclut pas l’autre sens de « mauvaise mère ». On retrouve d’ailleurs la même dualité dans le mot espagnol « madrastra » et on sait combien le patouète doit aussi à la langue de Cervantès. 

 

Mare de Deo ! (ou de Deú !) : littéralement « Mère de Dieu ! ». Cette exclamation traduit généralement un grand étonnement, une stupeur ou l’appel à une protection divine. Elle peut être l’équivalent dans certaines circonstances de l’expression française « Mon Dieu ! » 

 

Marie la folle : personnage imaginaire d’origine incertaine caractérisé par une chevelure abondante et désordonnée, comme celle que l’on prête volontiers aux aliénés. 

 

Mauresque : désigne en général "la femme arabe ou maure". C'est aussi le nom donné à la bonne, à la femme de ménage arabe. S'il faut ménager les susceptibilités il convient de préciser que le mot n'est pas entaché de péjoration. La "mauresque" est aussi une boisson, mélange de sirop d'orgeat et d'anisette allongé d'eau très fraîche.

 

Mira qué bé ! :  littéralement « Regarde comme c’est bien ! ». Cette expression s’emploie généralement dans le sens de « Ben voyons ! ». Elle traduit une approbation qui fait crédit à autrui tout en lui donnant satisfaction, mais en laissant supposer qu’il est seul à penser ou agir ainsi. 

 

Mlêh : en arabe signifie « bon, agréable au goût ». 

 

Mouna : cette brioche parfumée à la fleur d’oranger appartient aux traditions pied-noir de Pâques. Elle a la forme d’un Saint-Genix et est fendue à son sommet du croisillon de deux coups de ciseaux. Quand elle a bien levé, on la dore au jaune d’œuf et on jette dessus du sucre concassé. Selon le secret de fabrication de certaines ménagères on recouvre la pâte de la « mouna » avec le caleçon ou le pantalon d’un homme pour la faire lever. C’est encore mieux si l’homme en question a ou a eu plusieurs enfants. On voit très bien le rapport entre les deux !

La « mouna » cuit au four. Pour les enfants on confectionnait dans certaines familles des « mounas » plus petites dont le sommet était garni d’un œuf en coquille retenu par deux petites bandes de pâte croisées.  

 

Novio(a) :  terme espagnol signifiant « fiancé(e) » 

 

Œil de Sainte-Lucie :   opercule d’un mollusque proche du bigorneau. De nacre orangée, l’œil de Sainte-Lucie comporte généralement un dessin en spirale et est censé porter bonheur à celui qui le trouve. 

 

Ouéla : sans doute dérivé de l’espagnol « abuela » signifiant grand-mère ou femme d’un âge avancé. Peut-être un mot de valencien ayant la même signification. Le masculin est « ouélo ». Le mot « ouéla » peut avoir une connotation péjorative selon le contexte. Le diminutif « ouéletta » ou « ouélitta » a une connotation tendrement affectueuse. 

 

Palmito : sens d’« éventail ». En espagnol « el palmito » désigne le palmier nain aux feuilles en éventail fort commun dans la péninsule ibérique. C’est sans doute la similitude entre l’objet et la feuille qui explique le transfert sémantique. En espagnol éventail se dit « abanico ». 

 

Partir en blibli :  se dit d’une chose qui se dégrade, qui perd peu à peu sa force, son tonus et fini par ne plus exister. (voir aussi « blibli ») 

 

Pataouète : c’est proprement le langage pied-noir et désigne aussi globalement les pieds-noirs par opposition aux « francaouis » désignant les français de France. La notion de « français de métropole » sera surtout répandue après que l’Algérie aura été départementalisée et porte le nom de « pathos ». 

 

Philippine – faire philippine : jeu selon lequel on se met d’accord avec un partenaire lorsque l’on trouve deux amandes dans une même coque. Le jeu consiste, après un délai convenu, à dire le premier « bonjour philippine » pour être vainqueur. 

 

Pobrecito :  « Pobre » signifie « pauvre » en espagnol. Le diminutif « pobrecito » est un terme de tendresse ou de compassion ayant le sens de « le pauvre » ou « le pauvre petit ». 

 

Popopo !:  interjection fréquente dans le langage pied-noir. Elle peut avoir le sens de « oh !la ! la ! ». Elle traduit généralement un étonnement, une réaction à une situation difficile à admettre. Elle est souvent employée sous la forme « Popopo, dis ! » 

 

Pour l’amour de Dieu !:  expression courante dans le discours pied-noir. Elle s’accompagne le plus souvent de la négation « non » qu’elle renforce pour rejeter une éventualité redoutée ou conjurer un sort tragique. C’est une manière de se prémunir contre un mal en invoquant la protection divine. 

 

Purée ! ou la purée !:  exclamation très courante employée pour traduire une réaction vive à un événement ou un fort étonnement.  

 

Quintonine  fortifiant à base de quinquina

 

Rabia : terme espagnol signifiant « rage ». On l’emploie le plus souvent pour désigner une grosse colère. 

 

Rêver à la mort de Pépète en prison : Expression dont j’ignore l’origine. Je l’ai souvent entendue pour ramener à la réalité quelqu’un qui est perdu dans ses pensées et qui paraît déconnecté du réel. On considère qu’il rêve à des choses sottes ou sans intérêt. 

 

Rolliet’s ou rollietes : anneaux de pâte sablée, dorés à l’œuf et cuits au four, parfumés à la fleur d’oranger et aux graines d’anis. Se conservent assez longtemps dans une boîte et au sec. 

 

Roro :  personnage de La Parodie du Cid en pataouète par Edmond Brua  (voir Chipette) 

 

Sentir le propre : parfum de lessive propre au linge fraîchement sorti de l’armoire. 

 

 Sidi-Brahim : vin d'Afrique du Nord

 

Smine/a :  en arabe "gros - grosse"

 

Sousto :  mot espagnol, « susto », signifiant « peur ». 

 

Stocafiche : déformation de « stockfisch » désignant un poisson séché et salé. Dire de quelqu’un que c’est un « stocafiche » est une expression courante soulignant la maigreur excessive du personnage. 

 

Taper quelque chose :  signifie le dérober, le voler.  

 

Taper quelque chose à quelqu’un :  peut avoir le sens de voler quelque chose à quelqu’un, mais peut aussi signifie emprunter, soutirer un bien d’une manière pas toujours délicate.

Ex. :  Il m’a tapé cinq cents francs, mais je ne sais pas si je vais les revoir. 

 

Tchispoune  ivre - ivrogne . "Tenir la tchispa" signifie être ivre

 

Tête de cheveux (avoir une) :  L’expression s’emploie surtout à propos d’une femme dont la chevelure abondante et touffue est mal disciplinée, mal coiffée. C’est le cas de « Marie la folle » personnage d’origine mal connue a qui on prête une telle chevelure. 

 

Tchaleffe :  une « tchaleffe » est une blague, un mensonge pour le plaisir

Tchanclès :  porter des chaussures en « tchanclès » ou « chanclès » consiste à en écraser le contrefort du talon et à les utiliser comme une babouche. C’est le plus souvent par commodité qu’on les utilise ainsi.

Tchoufa !:  exclamation employée quand on rate quelque chose.  

 

Tchoutchouca : sorte de ratatouille (voir « coca ») 

 

Tio / el tio : signifie « oncle » en espagnol ( féminin « tia ») – A aussi le sens de « type » quand on dit « un tio » ou quand on désigne quelqu’un en disant « el tio ».

Ex : « Mira el tio ! » pour « regarde ce type ! » avec une connotation péjorative. 

 

Tonto(a) : terme espagnol signifiant « sot », « bête », animé par une gentille folie. 

 

Tornali ! :  expression employée pour traduire une légère exaspération ou un petit agacement devant quelqu’un qui répète ou reproduit sans cesse la même chose. On pourrait lui associer le sens de « et allez ! encore une fois ! on y retourne !». 

 

Tornali la trompa al chic ! :  expression voisine de la précédente et qui la complète. C’est une invitation à faire taire quelqu’un. 

 

Tricot de peau : linge de corps sans manche correspondant au « marcel » d’aujourd’hui. On dit aussi « tricot de corps ». 

 

Ver de peau : nom courant du comédon

 

Ya hasta acabat ! : expression qu’on emploie pour clore un débat, mettre fin à une situation et qui pourrait avoir comme signification : « c’est bon ! » « c’est fini, on n’en parle plus ! » « ça va comme ça ! » 

 

Yaouled : c’est ainsi que l’on appelait les gamins des rues, les titis ou les Gavroches d’Alger. Le terme n’est pas précisément péjoratif, il a parfois une nuance de tendresse. 

 

Zalabia :  le « zalabia » ou « z’labiya » est un beignet que l’on confit tout chaud dans le miel . Il a une forme allongée en trombone ou en spirale. Dans le Saint-Eugène de mon enfance la forme en trombone était la plus fréquente. 

 

Zdague (à la …) :  faire quelque chose « à la zdague » c’est le faire n’importe comment, pour s’en débarrasser. 

 

Zoubia :  la « zoubia » désigne une chose de peu de valeur. L’expression «  c’est de la zoubia » signifie donc que c’est sans intérêt, sans importance.

 

 

 

 

 

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commentaires

D
Ont été oubliés Boulitch = cochonnet<br /> kilo = clodo<br /> stounga = joie après une explosion
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P
oui, vous avez raison, mais mon lexique concerne exclusivement les mots utilisés dans l'ensemble du texte. Bonne journée

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